"Mi Nanta Antonina - Je m'appelle Antonina", le premier livre de René Casula
Après vous avoir parlé du premier livre de Yohan BONIFACE "Quelqu'un à qui manquer", qui raconte l'histoire de Léo, un petit garçon parti vivre avec sa "Nonna" - Grand-mère - au décès de son père, je voulais vous présenter le livre de René CASULA "Mi Nanta Antonina - Je m'appelle Antonina", qui nous raconte l'histoire de sa maman et de sa famille.
En voulant acheter des cartouches pour mon imprimante sur Amazon, je suis tombée tout à fait par hasard sur ce livre, et ce qui m'a interpellé c'était que le titre de couverture était écrit en sarde, et cela a attiré ma curiosité.
J'ai lu son résumé, puis j'ai écouté l'interview de René CASULA, le fils d'Antonina et ça m'a rappelé de nombreux souvenirs, même si son histoire est un peu différence de celle de ma famille.
Alors je l'ai commandé et j'en ait parlé à ma sœur, qui elle-même l'a acheté et depuis l'a déjà lu. Moi je mets un peu plus de temps pour lire... mais je le trouve déjà très intéressant.
NOTRE PLAGE LORSQUE NOUS Y RESIDIONS
(nous y allions à pied depuis notre maison, de beaux souvenirs...)
Vous pourrez écouter ci-dessous sur le site de RVR RADIO l'interview de René CASULA qui parle de son livre "Mi nanta Antonina - Je m'appelle Antonina" et de 3 destins de femmes d'une même famille sarde.
René CASULA est le fils de Antonina, c'est lui qui a recueilli et retranscrit l'histoire de sa maman ANTONINA.
CAGLIARI LA CAPITALE DE LA SARDAIGNE
Dans la préface de son livre, René CASULA fait apparaître quelques témoignages de lecteurs qui ont lu son livre. Je vous retranscrit celui de Renée Espitallier :
Sais-tu la première chose qui me vient à l'esprit, après la lecture de ton livre ?? Je pense que toutes les femmes aimeraient ressembler à ta Mamma, non pas pour la vie qu'elle a vécue, mais pour la façon dont elle a surmonté toutes ses épreuves.
Ce livre que je t'ai acheté par amitié, je ne supposais pas qu'il allait me bouleverser à ce point.
Ta famille est incroyable, elle devrait être un exemple pour les générations qui se plaignent de tout et tout le temps.
Quel modèle !!
Il y a tout dans cette histoire : de la misère, du rire, des larmes, puis à nouveau du Bonheur, des larmes... de l'Amour enfin.
On ressent aussi la violence de ton père, même si la Mamma en parle à mots couverts.
Je comprends que tu ne puisses trouver en une Compagne, la force de cette femme qui vous a aimés au-delà de tout.
Sa force est égale à sa croyance en sa famille, en la Vie, en Dieu, ce qui en fait un être élu.
Ces apparitions dont tu parles sont-elles réelles ? Moi j'y crois.
Ton style est fluide et la façon dont tu fais parler ta mère, me renvoie à des images.
Ce n'est pas un livre que tu as écrit, mais un film qui défile sous nos yeux, au fil des pages.
Le dernier paragraphe est bouleversant. Il résume en quelques pages cette vie si pauvre, mais si riche à la fois.
Et comme le dit ton arrière grand-mère à cet homme détruit :
DEUSU ESTI GIAI PAGHENDI TOTTU !
Tout se paie dans cette vie, le Bien comme le Mal !
Merci, merci encore.
(Renée Espitallier)
Ma sœur aussi a tenu à témoigner de son ressenti en me donnant accès au commentaire qu'elle a transmis à René :
"Je viens de terminer votre livre, et je suis bouleversée !
J'ai presque l'impression d'avoir vécu cette vie... Je me demande encore souvent dans quel siècle je suis née. C'est très déstabilisant.
J'ai très bien reconnu toutes les villes et les lieux que vous citez, la Piazza Santa Maria, car j'ai vécu pas très loin de là.
J'ai aussi reconnu certaines personnes.... et finalement peut-être nous sommes-nous déjà croisés entre 1973 et 1978 ???
L'histoire de ma famille est légèrement différente, mais si proche pourtant avec son lot de joies, mais surtout de peines.
Mais ce qui est incroyable dans votre livre c'est la transcription, et la transmission, des expressions, des us et coutumes, des croyances en Dieu et le surnaturel, de la fierté (souvent mal placée) de ce peuple.... Du rôle de l'homme et de la place de la femme et de son "honneur" au sein de la famille.... De l'importance du regard des autres...
Un grand merci à votre maman pour avoir eu l'intelligence et le courage de transmettre son histoire familiale douloureuse, et d'en avoir fait une force pour elle et tous les siens.
Et merci à vous de nous l'avoir si bien racontée, avec beaucoup de talent.
Tout compte fait, même si j'ai la larme à l'œil, je me surprends à sourire... car la lumière finit toujours par passer au travers de nos fêlures.
J'espère que votre don de conteur ait une longue et belle route à parcourir encore....".
(PAOLA)
SOUVENIRS DE LA PLAGE DEL POETTO A CAGLIARI
(nous les avons connus avec un sable blanc très fin,
ils ont été démolis, de 1900 à 1986)
Mes chers amis lectrices et lecteurs, je vous invite à lire ce livre, je suis sûre que vous serez étonnés de lire la vie de ANTONINA et de sa famille.
Moi, bien que je n'ai pas encore fini de le lire, je le trouve vraiment passionnant. Alors si vous l’aimez, j’espère que vous mettrez un petit commentaire et que vous partagerez vos impressions avec moi, merci.
NE PRIEZ PAS POUR UNE VIE FACILE,
PRIEZ POUR AVOIR LA FORCE
D’ENDURER LA DIFFICULTE
(BRUCE LEE)
La magnifique chanson que vous écoutez est chantée par Elena Ledda je l'adore, une voix magnifique mais, c'est Fabrizio De André que j'aime aussi, qui en a écrit le texte et la musique, "Sas Tres Mamas - Tre Madri - Les Trois Mères" il chante la douleur d'une mère de toutes les mères. Je la dédie à toutes les Mères, à toutes les Mamans et à Mammina.
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